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VP Vasuhan: Work, Spirit, and a Tamil Rooted Vision
Born in 1977 in the quiet village of Alaveddy, Jaffna, VP Vasuhan grew up with a strong sense of culture and community. Tamil traditions ran through everything—art, rituals, language. His grandfather, a farmer, gave him a deep respect for labor and the natural world. His early exposure to local practices like kolam (floor art made of rice flour), embroidery, religious painting, and pottery formed the base of his creative thinking. These weren’t just decorations or chores—they were acts of care, rhythm, and connection. South India and northern Sri Lanka share these artistic and spiritual lineages, and Vasuhan absorbed them with curiosity. Today, he carries that heritage forward through his art, often circling back to the everyday gestures that build culture.
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His recent project, WORKERS, brings that focus to the foreground. It’s not flashy. It doesn’t glorify labor in a distant, heroic way. Instead, it zooms in on the real people who shape civilization with their hands, minds, and backs.
The exhibition feels grounded. It looks at labor not as a sacrifice, but as the source of everything around us—pots, homes, food, art, cities. Vasuhan’s message is plain: before anything else, there were workers. They are the creators of civilization. He’s not just talking about industrial workers or factory lines. He’s looking at the full spectrum—craftspeople, farmers, builders, inventors, thinkers. He includes those whose names are long forgotten but whose work still supports us. There’s also a subtle nod to nature itself. Trees, animals, the five elements—they work tirelessly and without payment. It’s a poetic reminder that we are all part of something larger, something collaborative. |
Each piece in the show is tied to that idea of dignity. Whether it’s a painting, a sculptural form, or a mixed media work, Vasuhan builds with a sense of gratitude. There’s nothing decorative about his approach. He’s telling stories, showing systems, and honoring the everyday. It’s emotional without being sentimental.
The materials he uses echo the message. Clay, pigment, texture—these things feel raw, grounded, close to the earth. His choices are deliberate. He’s not aiming for polish. He’s drawing attention to the mark of the hand, the trace of effort. You can feel the process, the repetition, the time it takes to make something. |
What’s also clear in WORKERS is Vasuhan’s belief that work is not just functional. It’s expressive. It’s spiritual. “God is in the work we do,” he says. It’s a line that sounds simple, but it’s loaded with meaning. He’s pointing to a worldview where effort and devotion are not separate, where creating is a kind of worship.
You get the sense that Vasuhan is trying to rebuild that lost connection between labor and respect. In a world obsessed with productivity, speed, and output, he’s pulling us back toward presence. The sweat, the mistakes, the care—all of it matters. All of it builds who we are. There’s also a quiet protest in the work. A pushback against how often workers are invisible. He’s not shouting. He’s showing. Here are the hands that built our world. Look at them. Appreciate them. Learn from them. At its core, WORKERS is not just an exhibition—it’s a reminder. Civilization wasn’t dropped from the sky. It came from work. From effort. From people who shaped bricks, weaved threads, forged tools, cooked meals, passed down stories.
And Vasuhan, rooted in the rituals and art of Tamil culture, is adding his voice to that story. With clarity, patience, and care, he’s showing us that work is not just survival. It’s beauty. It’s soul. |
Art Wire . net April 13, 2025
Version française - traduit par l'IA
VP Vasuhan : Travail, esprit et une vision tamoule
Né en 1977 dans le paisible village d'Alaveddy, à Jaffna, VP Vasuhan a grandi avec un sens aigu de la culture et de la communauté. Les traditions tamoules imprégnaient tout : l'art, les rituels, la langue. Son grand-père, agriculteur, lui a transmis un profond respect du travail et de la nature. Son immersion précoce dans des pratiques locales comme le kolam (art au sol à base de farine de riz), la broderie, la peinture religieuse et la poterie a nourri sa créativité. Il ne s'agissait pas de simples décorations ou corvées, mais d'actes de soin, de rythme et de connexion. Le sud de l'Inde et le nord du Sri Lanka partagent ces lignées artistiques et spirituelles, et Vasuhan les a absorbées avec curiosité. Aujourd'hui, il perpétue cet héritage à travers son art, revenant souvent aux gestes du quotidien qui construisent la culture.
Son récent projet, WORKERS, met cet aspect en avant. Il n'est pas tape-à-l'œil. Il ne glorifie pas le travail de manière distante et héroïque. Au contraire, il se concentre sur les personnes qui façonnent la civilisation de leurs mains, de leur esprit et de leur dos.
L'exposition est ancrée dans la réalité. Elle considère le travail non pas comme un sacrifice, mais comme la source de tout ce qui nous entoure : les casseroles, les maisons, la nourriture, l'art, les villes. Le message de Vasuhan est clair : avant tout, il y a eu les travailleurs. Ils sont les créateurs de la civilisation.
Il ne se limite pas aux ouvriers de l'industrie ou aux chaînes de production. Il s'intéresse à l'ensemble du spectre : artisans, agriculteurs, constructeurs, inventeurs, penseurs. Il inclut ceux dont les noms sont depuis longtemps oubliés, mais dont le travail continue de nous faire vivre. Il y a aussi un clin d'œil subtil à la nature elle-même. Les arbres, les animaux, les cinq éléments : ils travaillent sans relâche et gratuitement. C'est un rappel poétique que nous faisons tous partie d'un ensemble plus vaste, collaboratif.
Chaque pièce de l'exposition est liée à cette idée de dignité. Qu'il s'agisse d'une peinture, d'une sculpture ou d'une œuvre aux techniques mixtes, Vasuhan construit avec gratitude. Son approche n'a rien de décoratif. Il raconte des histoires, met en scène des systèmes et honore le quotidien. C'est émotionnel sans être sentimental.
Les matériaux qu'il utilise font écho à ce message. Argile, pigment, texture : tout cela semble brut, ancré, proche de la terre. Ses choix sont délibérés. Il ne vise pas le fini. Il attire l'attention sur la marque de la main, la trace de l'effort. On ressent le processus, la répétition, le temps nécessaire à la création.
Ce qui transparaît également dans WORKERS, c'est la conviction de Vasuhan que le travail n'est pas seulement fonctionnel. Il est expressif. Il est spirituel. « Dieu est dans notre travail », dit-il. Une phrase qui paraît simple, mais qui est lourde de sens. Il évoque une vision du monde où effort et dévouement sont indissociables, où la création est une forme d'adoration.
On sent que Vasuhan tente de reconstruire ce lien perdu entre travail et respect. Dans un monde obsédé par la productivité, la rapidité et le rendement, il nous ramène à la présence. La sueur, les erreurs, le soin : tout compte. Tout cela construit ce que nous sommes.
Il y a aussi une protestation silencieuse dans son travail. Une réaction contre la fréquence à laquelle les travailleurs sont invisibles. Il ne crie pas. Il montre. Voici les mains qui ont bâti notre monde. Regardez-les. Appréciez-les. Apprenez d'elles. Au fond, WORKERS n'est pas seulement une exposition, c'est un rappel. La civilisation n'est pas tombée du ciel. Elle est le fruit du travail. De l'effort. De ceux qui ont façonné des briques, tissé des fils, forgé des outils, cuisiné des repas, transmis des histoires.
Et Vasuhan, ancré dans les rituels et l'art de la culture tamoule, ajoute sa voix à cette histoire. Avec clarté, patience et attention, il nous montre que le travail n'est pas seulement une question de survie. C'est une question de beauté. C'est une question d'âme.
Son récent projet, WORKERS, met cet aspect en avant. Il n'est pas tape-à-l'œil. Il ne glorifie pas le travail de manière distante et héroïque. Au contraire, il se concentre sur les personnes qui façonnent la civilisation de leurs mains, de leur esprit et de leur dos.
L'exposition est ancrée dans la réalité. Elle considère le travail non pas comme un sacrifice, mais comme la source de tout ce qui nous entoure : les casseroles, les maisons, la nourriture, l'art, les villes. Le message de Vasuhan est clair : avant tout, il y a eu les travailleurs. Ils sont les créateurs de la civilisation.
Il ne se limite pas aux ouvriers de l'industrie ou aux chaînes de production. Il s'intéresse à l'ensemble du spectre : artisans, agriculteurs, constructeurs, inventeurs, penseurs. Il inclut ceux dont les noms sont depuis longtemps oubliés, mais dont le travail continue de nous faire vivre. Il y a aussi un clin d'œil subtil à la nature elle-même. Les arbres, les animaux, les cinq éléments : ils travaillent sans relâche et gratuitement. C'est un rappel poétique que nous faisons tous partie d'un ensemble plus vaste, collaboratif.
Chaque pièce de l'exposition est liée à cette idée de dignité. Qu'il s'agisse d'une peinture, d'une sculpture ou d'une œuvre aux techniques mixtes, Vasuhan construit avec gratitude. Son approche n'a rien de décoratif. Il raconte des histoires, met en scène des systèmes et honore le quotidien. C'est émotionnel sans être sentimental.
Les matériaux qu'il utilise font écho à ce message. Argile, pigment, texture : tout cela semble brut, ancré, proche de la terre. Ses choix sont délibérés. Il ne vise pas le fini. Il attire l'attention sur la marque de la main, la trace de l'effort. On ressent le processus, la répétition, le temps nécessaire à la création.
Ce qui transparaît également dans WORKERS, c'est la conviction de Vasuhan que le travail n'est pas seulement fonctionnel. Il est expressif. Il est spirituel. « Dieu est dans notre travail », dit-il. Une phrase qui paraît simple, mais qui est lourde de sens. Il évoque une vision du monde où effort et dévouement sont indissociables, où la création est une forme d'adoration.
On sent que Vasuhan tente de reconstruire ce lien perdu entre travail et respect. Dans un monde obsédé par la productivité, la rapidité et le rendement, il nous ramène à la présence. La sueur, les erreurs, le soin : tout compte. Tout cela construit ce que nous sommes.
Il y a aussi une protestation silencieuse dans son travail. Une réaction contre la fréquence à laquelle les travailleurs sont invisibles. Il ne crie pas. Il montre. Voici les mains qui ont bâti notre monde. Regardez-les. Appréciez-les. Apprenez d'elles. Au fond, WORKERS n'est pas seulement une exposition, c'est un rappel. La civilisation n'est pas tombée du ciel. Elle est le fruit du travail. De l'effort. De ceux qui ont façonné des briques, tissé des fils, forgé des outils, cuisiné des repas, transmis des histoires.
Et Vasuhan, ancré dans les rituels et l'art de la culture tamoule, ajoute sa voix à cette histoire. Avec clarté, patience et attention, il nous montre que le travail n'est pas seulement une question de survie. C'est une question de beauté. C'est une question d'âme.